Les coccolithes à l'autre bout du monde

Allez, aujourd’hui c’est fête, on paye les photos du dernier WE ! Direction Kapiti Island, réserve naturelle entre Palmy et Welli (ah que c’est mignon les (ka)piti surnoms kiwi…). Parlons-en d’ailleurs, des kiwis ! La destination du jour s’avère être le lieu où se trouvent 85% des oiseaux de cette espèce menacée. Ah petite digression pour les gens qui ne suivent (toujours) pas,

Kiwi = oiseau terrestre incapables de voler, endémique de la Nouvelle-Zélande, de la famille des aptérygidés

Kiwi = le fruit que tout le monde connaît, grâce à une campagne internationale de marketing et une commercialisation réussie des néo-zélandais. Pour votre culture G, sachez qu’au cours du 20e siècle, trois nouveaux fruits seulement ont fait l’objet d’un développement horticole : l’avocat et la myrtille aux Etats-Unis et le kiwi en Nouvelle-Zélande.

Kiwi = le joli surnom dont les Néo-Zélandais s’affublent eux-mêmes

Bref, tout ça pour dire qu’on n’a pas vu de kiwi-oiseau car ils ne sortent que la nuit… Mais il y avait une multitude d’autres espèces, du pigeon qui galère à se bouger tellement il est gros, au tui (comme le nom de la bière, ba tiens ça me rappelle quelque chose !), au kaka, au hihi, au weka (là, mag nous sort dans un moment de génie qu’en verlan ça donne ce qu’on porte sur nous pour la rando…) etc. Plein ! De tailles, de formes, de couleurs, de pépiements…

Le tout dans une forêt de toutes les couleurs de vert, en train de se régénérer superbement.

L’île est super protégée et super préservée du coup : seules 50 personnes par jour sont autorisées à s’y rendre, il faut acheter son permis 100 ans à l’avance, même le prix du bateau est plutôt dissuasif… mais bon on veut voir des trucs de ouf ou on veut pas ! L’arrivée au sommet de l’île nous laisse découvrir la main land bien sûr mais aussi la côte ouest de l’île et ses falaises qui tombent à pic. C’est choli…

... propice aussi à un déjeuner qui nous réserve des surprises. Non, c’est pas le thon qui change, après avoir testé tous les goûts (oui Mathilde, Tous) on s’en tient au fidèle tomato&basil, pas de baked beans cette fois, pas de petits pois à la menthe ni de haricots en boîte… mais qu’a-t-on bien pu manger, vous demandez-vous ? y’a pas 100000 solutions j’ai envie de dire, du maïs !! ba tiens au lieu de prendre les whole kernel (grains entiers, normal quoi) essayons les cream-style, c’est pareil nous assure coccolithe… tellement pareil que quand t’ouvres la boite c’est comme si t’avais mis le maïs dans ton estomac et que tu l’en avais ressorti. Yummy !! Je vous mets une photo si vous vous représentez mal la chose (ce dont je doute après ma super métaphore), sauf que nous c’était des 1^er prix donc pas d’image pour nous dissuader.

Heureusement pour rattraper le coup un bon ptit fromage bleu avec presque un goût de par chez-nous nous attendait, et ça ça fait plaisir ! La bonne baguette de chez Paul c’est pas pour tout de suite, mais même avec du pain de mie, à 18000km de là croyez-moi c’est bon.

ou un week end pas comme mes autres

Déja, on part pas direct après le boulot, on a du temps...on participe au tournoi interne de ping-pong (on a pas gagné hein..) et on se fait un petit tennis puis un bon plat de pâte au fromage (gentiment offert par un gars inconnu de Fonterra) devant notre nouvelle télé énorme avec son aux 4 coins de la pièces : devant, derrière et sur les côtés (tellement réel, qu'on frôle la crise cardiaque à chaque moment d'action); on se croirait au cinéma!

Puis le dimanche, on part sans bouffe, sans duvet, sans brosse à dent et sans faire le plein d'essence, juste Poloch et coccolithe et direction... la Ville(la vraie, la grande : direction la capitale de la nz, j'ai nommé Wellington !) et sous la pluie (c'est d'ailleurs pour ça qu'on y est...)
Pour se remettre, on s'arrête manger dans une crêperie... oui pas très local mais les bons petits plats de maman me manque alors je compense par des crêpes...

et direction Te Papa, le musée sur la Nouvelle Zélande qui est très sympa...

Bref, pas de photos, la ville, c'est la ville.

Poloch + Math notre blondinette + Emmanuelle + une coccolithe boiteuse + l'autre sur ses deux jambes = la bande de vieilles meufs au grand complet, prête pour un we d'escalade sous la houlette de Julien, notre guide spirituel et membre a part entiere de la communaute des vielles meufs!

Une belle sortie organisée par le club alpin, on en a pris plein les yeux et surtout plein les bras!

et pour faire plaisir à julien :

Une première chose qui vous fera gagner beaucoup de temps si vous ne voulez pas être exclus des gossips journaliers : débrouillez-vous pour trouver un taf, quelconque mais le même que 3 de vos potes, qui doivent toutes venir de la même école que vous, et bien entendu reconnaissables à 3 tables de cafèt à la ronde grâce à leur accent français. Vous appartenez déjà au groupe des petites Frenchies, et tout le monde connaît la date et l’heure de votre arrivée dans votre nouvelle boîte.

Ensuite plusieurs solutions d’offrent à vous :

By J. (je crois qu’il faut garder l’anonymat lol), simple et efficace : le piercing de la langue. Il suffit juste d’en parler à sa chef, le lendemain matin effet garanti, tout le labo se presse pour voir, et demander si ça fait mal, et blablabla, ou chuchote à ton propos avec une telle discrétion que fatalement tu finis par tirer la langue comme par réflexe.

Option Mag, juste disparaître pendant 2 jours. Elle l’a testé pour vous, le ‘she has a throat ache’ relayé par les copines marche très bien et pas une occasion n’est manquée pour savoir comment va la malade.

La premiere methode coccolithe : lacher un becher de 5L dans le couloir (Recouvert d'une moquette, de preference). Et si cette solution etait le fruit du travail d'une matinee complete, c'est encore mieux. Ensuite, il suffit de jurer en francais dans tout le couloir, puisque de ttes facons, personne ne vous comprend. MAIS les consequences sont parfois dures a endurer : tte personne apprenant l'origine de la grande tache qui orne maintenent la moquette explose de rire en vous voyant...ca cree des liens!

Et le meilleur pour la fin : Coccolithe n’a pas trouvé mieux que de tomber du mur d’escalade… pour se faire remarquer, marcher à quatre pattes vers la douche et son pommeau d’eau froide est un bon début. Dans le même genre, citons l’entrée fracassante à la cafèt alors que les filles lui font la chaise… Ca donne aussi des remarques de gens totalement inconnus du genre ‘nice shoe’ ou ‘so you’re not climbing tonight ?’…

     Petite pensée émue à Xav, je comprends maintenant teeeellement ce que ça fait d’être aigrie lol, 6 semaines de plâtre =
- Plus d’escalade obviously, ni d’autres folles activités que propose le club alpin de l’Université, plus de randos (arggh, trois fois arghh)
- WE skydiving (chute libre et parachute) annulé
- Condamnée à faire péter les jupes, et grelotter lorsqu’il fera froid ?
- On n’y pense pas assez, mais l’opération douche devient tendue surtout lorsque pas de pommeau (heureusement que j’ai mon entrainement de manouche derrière moi, finalement je ne me douche plus si souvent que ça lol)

     Ceci dit, la vie reste cool pasqueu :
- Les manouches sont toujours là en cas de déprime, à grand renfort de Toblerone® si besoin est (parce  qu’une fois qu’on y a goûté on ne s’en débarrasse pas comme ça, cf photos de Noël 2006)

-   - J’ai le droit de me faire ouvrir toutes les portes et qu’on m’apporte toutes les tasses de thé que je veux
- C’est dans les moments difficiles qu’on se rend compte de l’importance des chiottes handicapés, et que c’est vachement chouette qu’ils soient plus hauts

    - Et pi je me réjouis (d’avance ?) des mots, commentaires ou autres gentilles lettres que vous ne manquerez pas de m’envoyer pour l'occas !! (popop : LF, 28 bourke st, palmerston north, NZ)

C’est tout ce qu’on a trouvé pour occuper notre WE sur Palmy… ouais, je vous vois venir, quelle idée aussi de rester dans notre bled !? à vrai dire, quand il pleut dans à peu près tout le pays, même les activités les plus brillantes qui peuvent s’offrir à nous tombent à l’eau... (ok, facile celle-là, mais on ne peut pas non plus écrire des trucs originaux tout le temps ).

Du coup, mieux que trier des lentilles (Seb si tu nous lit! lol), vendredi soir on réunit le matériel de base :

the Fellowship of the Ring, the Two Towers, the Return of the King

En VO svp, ok on a mis les sous titres pour les hearing-impaired people, mais c’est huuper utile pour apprendre tous les bruits : birds squawking / screeching, horse neighing… c’est drôle il y a même marqué <silence> quand on voit Aragorn au ralenti, avec des gens qui meurent derrière lui et une musique émouvante -par exemple. Accessoirement c’est aussi pratique, quand tout le monde parle, pour SUIVRE le film (non je ne fais pas ma chieuse)

On se met en pyj (ou alors c’est juste un prétexte pour montrer les coccolithes encore dans le même accoutrement? jme souviens plus bien), et c'est parti mon kiki !

hum, la blonde n'a pas suivi ?? ON RECOMMENCE !!!

(ou pas)

Allez, promis la prochaine fois qu'on fait une soirée vielles meufs on vous tient au courant ! Cassedédi à Daph' et les soirées filles -ou quiche- dans sa chouette case sur une autre île :).

C'est pas dur, faut juste placer des commentaires stupides de temps en temps Oua il est trop bien son bouclier j'aimerais bien avoir un sac avec ce motif!, ou rire aux répliques de Legolas L'aube est rouge... la nuit a été sanglante... . Mais n'ayez pas peur, Julien y a bien survécu (à quel prix, je ne sais), lui!

Aah zut j'allais finir sans dire le motif essentiel de cet article ! Evidemment on n'a pas regardé le Seigneur des Anneaux comme ça pour faire autre chose que jouer au Ligretto rien mais pour les PAYSAGES !!  Comme ça  à chaque fois qu'on en voyait un trop beau (ie, vous avez fini par le comprendre, à peu près tout le temps) on poussait des petits cris hystériques iiiii c'est le Tongariro, iiiiii c'est les Milford Sound etc.

Le permier, le swinging bridge, c'était ce week end et en voici les principales étapes en photos:
Trouver un pont et un paysage sympa à mettre près du pont, des volontaires, des numéros et la matos et... tomber (ou se jeter):

On peut aussi choisir de se jeter de 12 000 pieds au dessus des glaciers, des montagnes et de la mer... c'est sympa aussi...

Bah oui, on travaille! Mais en dehors de Fonterra, il y a une vie et dans ces moments là, l'appel de la nature se fait parfois sentir et on retrouve ainsi notre joyeuse bande en train d'escalader des beaux gros rochers dans les gorges de Manawatu sous la houlette de Jackson et Julien (oui, oui Morgane, on met des belles photos de ton chéri rien que pour toi!)

Une descente en rappel : 
et c'est parti, maintenant faut escalader

Ca s'assombrit...mais comme on est des manouches, on met du temps à s'en rendre compte et le retour se fera...de nuit! On se mange des cailloux dans la tronche, on se rape les coudes et les genoux, on se fait bouffer par les sandflies (=moustiques) et on arrive au bout! Alors heureuses ? OUIIIII, merci les gars, c'était génial!

Un départ prévu le vendredi soir (on fait les courses, on parcourt le lonely-notre bible en nz- à la recherche de la rando parfaite, les sacs sont chargés dans gnioufgniouf, bref on était paré!) qui finalement se termine...chez Jeanne. Soirée de meufs, jugez plutôt :

Puis l'une après l'autre, on succombe au bras de morphée :
d'abord Audrey, puis Mathilde suivie d'une coccolithe ,
puis l'autre alors que Jeanne et poloch continuent à s'éclater avec la pâte à modeler du cranium!

Le lendemain, fraîche comme des gardons, nous attaquons la rando prévue mais avec un léger décalage horaire ce qui nous contraint à commencer en plein cagnard, mauvaise idée..., mais bon les paysages sont superbes, ça compense notre douleur!

Arrivées au sommet, Mathilde ne cache plus sa joie

et on en profite pour faire un petite séance photo de groupes
 

On passe la soirée à discuter avec un jeune couple de français rencontrés au bord de la plage et qui font le tour de la nouvelle-zélande dans leur petit van tout amménagé (ça nous laisse rêveuses) avant de rejoindre nos appartements avec vue sur la mer :
Y'a pas à dire, à 3, on était quand même un peu serrées...
Puis petit déj et baignade sur la plage complète ce magnifique we aux allures de vacances

Le premier jour

Sara Scott avait l'avantage d'avoir comme nom de famille 'Scott'. On a donc pu la demander à la réception lors de notre tout premier jour de stage même si notre 'Sara' n'a pas évoqué grand chose à la réceptionniste...
Bryan... il suffisait d'attendre Sara aussi...
Hasmuk ... allez prononcer ça, d'ailleurs on y arrive toujours pas...(un peu comme Mahia peut-être...)... Du coup, on l'a pas vu...

Les jours presque 'off'

    On a découvert qu'un maitre de stage peut être organisé et donner un programme établi dans les moindres détails pour au moins deux semaines avec divers résumés à faire, veille et surveille, ou encore celui qui lance dès le premier jour  'je te laisse chercher sur le thème et quand tu as des idées, vas y expérimente' avant de disparaitre...     Ce qui donne, parce que c'est ce qui importe finalement, lorsque les stagiaires ne sont pas les bienvenus pour cause d'audit : un day off pour certaine et un éloignement géographique (à savoir l'université d'en face) avant un rapatriement express au labo qd la menace est passée pour d'autres...

Tous les autres jours...
C'est important...

Pour pas trop courir.. Parce que ne pas comprendre son maitre de stage et ne pas oser le faire répéter dix fois, histoire de pas dire qu'il a un accent indien de ouf... ça fait rapporter tout et n'importe quoi et faire quelques AR avant que son maitre de stage, désespéré mais toujours avec le sourire, n'aille se servir lui même...

Parce qu'inventer une phrase à partir d'un ou deux mots, ça ne fonctionne pas à tous les coups...Mais qu'il nous reexplique gentiment sans bien nous montrer qu'on avait décidément rien compris et n'oublie pas de questionner à chaque fin de phrase; Does it make sense? Qu'on rie aux larmes sans raison apparente (et même en cherchant bien d'ailleurs)... et qu'on nous laisse faire...

Parce qu'un maitre de stage patient c'est chouette, surtout qd on n'est pas capable, à deux stagiaires réunies, de refaire des expériences deja repetees 2 fois et qu'en plus ça nous fait rire... Parce qu'on lâche un 'Fait Chier!!' en pleine manip et que la chef en question comprend bien le français et que ça la fait marrer... -merci mag de t'etre excusee a ma place!, NoteDeCoccolithe

Parce que ça détermine l'emplacement de son bureau, à savoir au bout d'une paillasse dans le fin fond du labo, la radio au dessus de la tete, ou au beau milieu d'un bureau avec pleins de supérieurs autour... C'est pas le même rendement au bout...

Parce qu'ils vous aident à organiser vos week ends, vous prêtent une tente et font des pots, où on peut se taper la honte sans problème on les conforte dans l'image sage et digne de la france que nous vehiculons, tous les vendredi...

Le sujet de la barrière de la langue n’ayant pas encore été abordé, consacrons y, si ce n’est un article, au moins un petit paragraphe !

Le kiwi ne se contente pas de parler très vite en mâchant ses mots, il prononce aussi les « è »  comme des « i »,en témoigne le maitre de stage de mag. Ainsi les stylos (pen) deviennent des pin’s et les bureau (desk) des disques ! Mais là ou ça se complique, c’est lorsque le jeune et blagueur maitre de stage de mag –le dénommé Bryan- essaye de nous charrier. Ca donne un mélange de slang mâchouillé à la sauce kiwi incompréhensible pr nous pauvres petites françaises et donc ses blagues tombent à l’eau. La palme d’or revient toutefois à coccolithe(on ne dira pas laquelle) qui à réussit à se faire indiquer une pharmacie en voulant acheter des bougies (candles dont la prononciation est quasi indifférenciable de condoms-les préservatifs dont l’usage est actuellement prohibé pour cause de chéris à l’autre bout de la terre)

Néanmoins (le cranium aidant), nous progressons à grands pas et l’on peut maintenant dire que Batman et son accolyte Robin doivent marcher sur des œufs si ils veulent parvenir au tapis roulant en évitant les nids de poule sans oublier de remplir l’arrosoir avant de partir car les murs ont des oreilles et méfions-nous : les apparences sont parfois trompeuses ! Ce qui donne à peu près ceci : Batman and his sidekick, Robin have to walk on eggshells and avoid the potholes if they want to reach the treadmill without forgetting to fill their watering can before leaving cause walls have ears and take care: there can be a wolf in sheep’s clothing! Pas mal,nan?